Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/127

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

accusé d’avoir inoculé à une jeune fille de douze ans, à l’aide d’une lancette, un virus de la plus terrible essence, tout exprès pour combattre le mal et se faire une spécialité, n’avons-nous pas vu le prétoire empli de robes de mousseline et de blanches coiffures ! On vendait les billets d’entrée jusqu’à dix guinées, et il n’y en avait point au dessous de cinq.

Oh ! certes, belles ladies, ce n’est pas pour vous que s’arrête notre plume. Vous êtes des femmes fortes, et, si la question ordinaire et extraordinaire existait encore, vous vous ruineriez, mesdames, à retenir vos places aux côtés du tourmenteur. — Ce serait grand dommage pour les entreprises dramatiques.