Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/12

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

moment que son défaut d’intelligence ne doit point surprendre. Lady Campbell aimait véritablement Mary plus que tout autre chose au monde, et, à le bien prendre, son engouement pour le marquis de Rio-Santo n’était qu’un ricochet de sa tendresse pour Mary. Il y avait long-temps qu’ils étaient mariés dans son esprit.

Une fois Frank sorti, elle prit la main de miss Stewart.

— Ma chère enfant, dit-elle, je sais que vous êtes bonne et vous me pardonnerez ma vivacité de tout à l’heure… Je vous aime, puisque vous aimez ma pauvre Mary, et je n’ai pu vouloir vous offenser… Mais, de grâce,