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feu pour un ami d’un jour, et vous jette à la tête, après un quart d’heure de connaissance, l’offre brusque de sa bourse et de son cœur.

On peut prendre son cœur qui est bon, quoique versatile, étourdi, oublieux.

Mais nous défions qui que ce soit de prendre sa bourse. — Ceci soit dit sans l’offenser, car, s’il en avait une, nous croyons sincèrement qu’il l’ouvrirait volontiers.

L’Anglais, au contraire, a une bourse, toujours, mais il ne l’ouvre point, si ce n’est pour prodiguer tout-à-coup, un jour où la fantaisie le talonne, son revenu de deux années avec le faste bruyant d’une ostentation grossière et brutale. — Si le Times enregistrait dans ses