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— Daddy, reprit-il de ce ton de bonne amitié que prendrait un fils honnêtement parvenu en face de son père resté pauvre, — vous ne vous soignez pas assez ! Vous êtes maigre comme un paratonnerre, daddy… N’est-ce pas, Tom ?… Que diable ! vous me ferez passer pour un mauvais fils !

— Laissons cela, enfant, dit Donner avec une gravité pleine de tristesse ; je ne suis point venu ici pour m’occuper de moi… Où donc est votre sœur, Loo ?

— Loo !… par dieu ! j’y pense, daddy, vous avez raison… j’avais engagé Loo à venir vous faire la révérence, comme c’est son devoir… Elle sera ivre, dad, peut-être, voyez-vous… C’est la moindre des choses… il faut bien