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d’un mouchoir ; mais, du reste, il ne gardait aucune trace de l’affreux combat soutenu par lui a The Pipe and Pot. Le gros Mich, moins heureux ou plus sensible, était entre les mains d’un chirurgien.

Dans une autre case, vis-à-vis d’un miroir suspendu à la muraille, la petite Loo faisait sa toilette pour la promenade du soir. Elle avait disposé en boucles les masses abondantes de ses cheveux blonds, et passait sur ses joues hâves un tampon chargé de vermillon.

La lumière du jour, éclairant ses formes amaigries, rendait plus visibles et plus effrayants les ravages du vice sur cette misérable victime d’une précoce débauche. La