Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 07.djvu/57

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Nous parlons, comme de raison, du monde qui fréquente le public-house de Shakspeare.

La police de Londres verserait d’abondantes larmes si, par un malheur impossible à prévoir, ce rookery modèle venait à être détruit. Ce public-house, en effet, lui sert de réservoir. Elle n’a qu’à y plonger sa main crochue pour en retirer au hasard, de temps à autre, un plat tout préparé pour la cour des sessions. — Et, par tout pays, la police aime faire preuve de zèle, sans renoncer aux douceurs du far niente habituel. Donnor entra brusquement dans le comptoir et passa le plus vite possible devant l’obèse préposé à la comptabilité du public-house. Celui-ci eut bien velléité de lui refuser la porte du par-