Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 07.djvu/53

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

la solitude et n’ont point d’oreille amie à qui confier leurs pensées.

— Oh ! le bon jeune gentleman ! se disait-il avec la loquacité redondante des gens de sa nation ; — oh ! le brave cœur !… et les pauvres chers anges !… Oh ! que Dieu, la Vierge et mon saint patron les protègent tous les trois !… Dire que le malheur s’est abattu justement sur cette pauvre maison, la seule dans Londres où j’aie trouvé de bonnes âmes pour avoir pitié de moi… Ah ! Donnor, il faut travailler, chercher, mourir à la tâche… Et tu le feras, Donnor… Oui, oui, je le ferai.

Il s’arrêta, essoufflé, au bout de Fleet-Street, devant Temple-Bar.