Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 07.djvu/352

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

vre fille ; — Frank, je vous aimais moins que cela autrefois !… Mais je suis sa fiancée…

Elle jeta ses deux bras autour du cou de Perceval avec l’abandon gracieux d’un enfant et se prit à le regarder avec un doux sourire.

— Il ne faut pas vous réjouir et il ne faut pas vous attrister, mon bien-aimé Frank, ajouta-t-elle ; — voyez… je n’ai plus de force. Dieu qui est bon m’envoie la mort dans sa miséricorde…

— Non, vous ne mourrez pas, Mary ! s’écria Frank dont une angoisse navrante vint serrer le cœur ; — le bonheur vous rendra la vie… Et j’empêcherai bien, moi, cet odieux mariage