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savant à distinguer les nuances les plus imperceptibles, voyait clair ou à peu près au fond du cœur de Mary.

Elle devinait que sa véritable rivale n’était point la pauvre enfant, mais sa tante, lady Campbell, dont l’entêtement était une passion et qui aimait, — à en perdre l’esprit vraiment ! — pour le compte et à la place de sa nièce.

Nous ne sachons pas qu’on ait fait encore de comédie sur ce sujet. La matière est un peu insaisissable, mais Shéridan ou mieux Fielding l’aurait su mettre à la portée de tout le monde. — Quoi de plus comique en effet que ces excellentes personnes, arrivées à l’âge de sagesse, qui poussent le dé-