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empourpré du cabinet de Bishop était si grand qu’on aurait pu le croire ménagé à dessein. Il semblait qu’en franchissant le seuil de cette cave mortuaire un voile sépulcral s’interposait tout-à-coup entre la vue et les objets. L’œil, habitué au rouge rayonnement des tentures de l’étage supérieur, gardait sur sa pupille comme une arrière-perception de couleur écarlate qui, se mêlant aux teintes blafardes du caveau, mettait des tons violets aux blancs contours de ces cadavres symétriquement endormis sur leurs sombres couches.

C’était une chose hideuse à voir que cette mort mise à nu, et nette, et parée de commerciales séductions.

Une essence sacrilège avait passé sur ces