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sous le poids d’une angoisse trop lourde, et l’on ne pouvait regarder sans compassion la diaphane pâleur de son teint.

Entre elle et son amie il y avait plein contraste. Miss Stewart était une Galloise au teint légèrement bruni, à l’œil foncé, à la bouche rose, un peu grande et s’épanouissant volontiers en un malin sourire qui la faisait charmante. Ses cheveux châtains avaient de ces reflets cendrés qui semblent particuliers à la beauté britannique, et devant lesquels s’éclipsent les tons si bruyamment admirés des chevelures espagnoles. Ses sourcils étaient noirs, arqués et allaient cacher le bout de leur ligne ténue jusque sous les boucles abondantes de sa coiffure. Ses joues avaient la