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heures passaient ; elle demeurait immobile. Ma mère la suivait en pleurant ; elle se mourait à la voir ainsi mourir.

Quand vint l’automne, ses forces l’abandonnèrent. Elle ne pouvait plus aller au parc. Le souffle lui manquait.

Un soir, elle nous appela du geste, ma mère et moi, auprès de sa chaise longue. Nous nous assîmes à ses côtés. Elle mit ses mains dans les nôtres et se prit à sourire pour la première fois depuis six mois.

Puis elle leva ses grands yeux bleus vers le ciel.

Ma mère se laissa tomber sur ses genoux et pria. — Stephen, Harriet était morte !