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— Silence, Mac-Nab, silence ! dit l’homme masqué, c’est moi !

— O’Breane ! murmura mon père en courbant la tête ; je m’y attendais !… Je jouais ma vie ; j’ai perdu !…

— Pas encore, Mac-Nab !… Debout !… Tu sais bien que je n’assassine pas, moi !… Debout, te dis-je ! j’ai apporté deux poignards !

Mon père se leva lentement. Ma terreur était à son comble, mais je regardais toujours.

Quand mon père fut debout, celui qu’il nommait O’Breane lui tendit un des poignards. Mon père le prit et se mit en garde.