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souterrain s’ouvrit. Deux hommes masqués parurent.

L’un d’eux déposa sur une table le flambeau qu’il tenait à la main, et vint me mettre un mouchoir sur la bouche. En même temps il se plaça entre moi et le lit, de manière à m’empêcher de voir. Mais il ne s’y prit point adroitement, et mon regard put se glisser entre son bras et son flanc. Je vis tout.

L’autre homme, le plus grand, avait à la main deux poignards ; il s’avança tout droit vers le lit de mon père et l’appela tout haut par son nom. Mon père s’éveilla en sursaut. À la vue de cet étranger debout à son chevet, il poussa un cri.