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dans ses bras vigoureux et descendit le marchepied de son trône.

L’orchestre ralentit aussitôt son mouvement pour jouer une de ces indolentes valses d’Allemagne dont les notes se balancent paresseusement et bercent l’âme tout comme les rêveuses élégies des poètes germaniques.

Ce fut alors seulement que je pus voir le visage de ma sœur. Car c’était bien elle, Stephen !… Oh ! mon désespoir ne m’avait point trompé…

Elle souriait, la pauvre insensée, heureuse de danser son bal de fiançailles ; elle souriait, et son sourire me déchirait le cœur.