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Et puis, et surtout, si vous saviez, je l’aimais tant !..

Ce fut dans l’un de ces instants de silence qui passaient à travers le fracas de la fête comme des accalmies parmi l’orage.

L’orchestre lui-même se taisait. Je vis la jeune fille, dont pas un des mouvements ne m’échappait, lever le verre à la hauteur de ses lèvres, et presque aussitôt une douce voix vint à moi, qui disait :

— Henry, mon cher lord, je bois à vous !

C’était la voix d’Harriet. Je poussai un cri terrible, et je m’agitai en