Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 07.djvu/192

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Il reprit au bout de quelques instants :

— On semblait oublier ma présence et nul ne faisait attention à moi. Le festin nocturne suivait son cours. L’ivresse de chacun s’exaltait, et le bruit montait de temps à autre jusqu’à couvrir complètement les accords de l’orchestre.

Son Honneur s’animait lui-même de plus en plus. Le verre de cristal passait incessamment de sa lèvre aux lèvres de la jeune fille, dont les traits demeuraient toujours invisibles pour moi.

Il la regardait, Stephen, avec des yeux où s’allumait la flamme d’un désir qui grandissait sans cesse et s’exaltait jusqu’à la passion. —