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visage, comme celui de ses compagnons, était en partie caché par une longue barbe : la sienne était noire, et descendait en flots abondants jusque sur sa poitrine. Ce qu’on voyait de ces traits allait bien avec cette austère parure. Ses yeux, doux, penseurs, impérieux, terribles tour-à-tour, avaient réellement une puissance surhumaine. Son front était calme et jeune, parmi ces fronts bronzés ou rougis, et quand il souriait, tout semblait s’éclairer autour de lui.

Malgré le sans-gêne de l’orgie, les convives témoignaient à cet homme un respect extraordinaire. Chacun s’inclinait en lui parlant et l’assemblée entière se levait pour lui porter sa santé. Vers lui se dirigeaient les plus doux