Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 07.djvu/175

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

leurs bouches demi-closes quêtaient l’amour, et mille voluptueuses promesses couvaient sous le feu voilé de leurs yeux alanguis.

Parfois, le fracas général se taisait ; l’orchestre disait doucement quelque chanson suave, et l’on n’entendait plus qu’un murmure. La débauche changeait d’aspect. Cinquante tête-à-tête chuchotaient autour de l’immense table : çà et là un bras blanc se pendait au fauve collet d’une pèlerine de bure, et une bouche rose se cachait, avide, sous la noire toison d’une barbe de moine.

Et tout cela, Stephen, je vous le dis encore, sous des flots de lumière, entre les murs humides d’une vieille chapelle, dont les parois crevassées gardaient quelques lambeaux de