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Il y avait quelque chose de sinistre et d’impie dans la profanation d’un habit sacré, qui n’est plus pour nous, protestants, qu’un vieux souvenir, il est vrai, mais qu’il faut au moins respecter ou couvrir du voile de l’oubli, comme tout ce qui est mort…

C’était une insulte odieuse à ces voûtes catholiques, un outrage sans excuse et sans nom.

Ces femmes demi-nues dont la blanche peau ressortait sur la sombre bure des robes religieuses, ces brûlants sourires sous ces froides voûtes, ces chants joyeux dans ce tombeau, tout cela me frappa d’un saisissement étrange. Je crus au diable, au sabbat, à l’enfer…

Cette joie n’était point la joie des hommes.