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ter au comble mon martyre, et j’eusse été trop heureux de mourir, perdu dans la nuit de ces immenses galeries.

Au moment où mon désespoir me clouait, inerte, au sol humide du souterrain, j’entendis retentir au loin le pas lourd d’un homme, et une voix s’éleva, qui chantait des couplets campagnards.

Je me glissai hors de la voie et me tins debout contre le mur de la galerie. L’homme passa, chantant toujours. — Je pense que c’était Saunie, notre postillon, — je le suivis.

Saunie n’avait point de torche, mais il chantait et d’ailleurs le bruit de son pas pesant eût suffi pour me guider.