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ches. Moi, je n’avais rien pour me diriger. — Celui qui conduisait le groupe connaissait sa route ; moi, je l’ignorais complètement.

Mais qu’importait tout cela ! Une seule notion existait en moi : la certitude qu’il y avait des dangers à éviter, puisque la petite caravane n’avait point suivi la ligne droite, et s’était montrée à moi tout à coup au détour d’une galerie dont la paroi m’avait caché jusque alors l’éclat des torches.

Vous sentez, Stephen, combien cette notion était vaine, puisqu’elle me disait le péril sans m’apprendre les moyens de l’éviter.

Ma boussole était le groupe et ses torches. J’apercevais toujours, en effet, la nocturne