Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 07.djvu/143

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

où je demeurai comme foudroyé durant quelques secondes.

Mais je n’étais qu’étourdi. L’instant d’après je me relevai sans blessure.

Une nuit complète m’entourait. — Au dessus de ma tête, à une très grande hauteur, apparaissait une faible lueur, reflet égaré des rayons de la lune qui passait par la petite porte que je venais de franchir.

Un instant j’eus la pensée de remonter les degrés descendus, car comment croire que la voie où le hasard m’avait engagé me conduirait vers ma pauvre Harriet ! Cette cave était peut-être sans issue. Je n’avais nulle idée de sa forme, nul soupçon de son étendue.