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mettre en commun ma haine pour l’assassin de mon père… Que fîtes-vous après la disparition de votre sœur ?

— Je demeurai un instant comme anéanti. Mes deux mains serrèrent convulsivement mon cerveau qui refusait de penser. Mon œil hagard et troublé parcourait la chambre en tous sens et croyait apercevoir l’image d’Harriet… Ce qui arrivait me semblait être impossible. Je me disais que nos lois ont purgé depuis long-temps les Trois-Royaumes de ces repaires de bandits dont l’audace effrayait nos pères… Je me disais… Puis l’évidence, l’évidence inexorable étouffait ce doute bienfaisant.

Un instant j’allai jusqu’à espérer que j’étais fou.