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ment un tronc d’arbre, jeté à dessein en travers du chemin.

Nous descendîmes. Je fis asseoir sur le gazon Harriet, effrayée, et je voulus visiter la chaise. À mon avis, elle aurait pu marcher encore. Néanmoins, le postillon écossais nous déclara, en appuyant son dire de force serments, que continuer le voyage ce serait exposer gratuitement notre vie.

Je n’avais nulle raison de me défier de cet homme, Stephen. Je le crus.

Les nuits sont fraîches de l’autre côté du Solway. Lorsque je revins vers Harriet, elle commençait à trembler de froid.