Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 06.djvu/87

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Il y avait en lui parti pris d’admirer. — Et d’ailleurs, une fois le cas de guerre admis, une fois Rio-Santo posé en face de l’Angleterre comme un ennemi légitime (et nous pouvons affirmer que cette expression hasardée a du moins le mérite de rendre comme il faut la position du marquis vis-à-vis de l’Angleterre), une fois, disons-nous, le droit d’engager la bataille accepté, ce contact de Rio-Santo avec les gens tels que Tyrrel, le docteur Moore et d’autres encore, non pas plus criminels, mais enfoncés plus avant dans la fange, n’avait rien en soi que de normal, — suivant les lois éternelles de la guerre. En quel temps les grands capitaines se sont-ils privés du secours d’alliés suspects de brigandages ? Les lansquenets d’Allemagne, les routiers de France, les con-