Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 06.djvu/67

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


— Fergus ! gronda-t-il avec épouvante et colère ; — Fergus O’Breane !… Toujours l’image de Fergus mort et tué par moi !… La voix des rêves me le disait cette nuit encore… Oh ! je me souviens… la voix des rêves, qui est la voix de mon frère Mac-Nab, me disait : — C’est ton sang, le sang de les veines qui doit le mettre à mort… Mon Dieu ! ce doit être une horrible chose que de tuer un homme qu’on a aimé… un homme qu’on aime !

Il détourna la tête avec horreur de ce qu’il croyait être une vision surnaturelle. Dans ce mouvement, son regard rencontra le portrait suspendu entre les deux croisées.

— Mary ! murmura-t-il doucement ; — je savais bien que j’avais entendu prononcer le