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monstres dont l’aspect bizarre recule les bornes de la plus extravagante fantaisie ?

Nul ne saurait, à coup sûr, calculer ce que le cœur de l’homme peut recevoir d’impressions diverses en une seconde, ni ce qu’un cerveau surexcité peut concevoir durant le même espace de temps. La sensibilité du cœur, l’élasticité de l’esprit se multiplient aux instants de crise dans des proportions inconnues, et, mieux que tout à l’heure, maintenant que nous avons posé ces prémisses, nous pouvons répéter pour répondre à tous reproches :

Il y a un monde entier de sensations et de pensées dans une agonie de quelques secondes.

L’esprit du lecteur ne doit donc point se