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croulait l’édifice qu’il avait si laborieusement dressé, seuil et de ses mains, depuis la pierre d’assises jusqu’au faîte. Ses desseins si vastes et si mûrs s’évanouissaient comme de fous rêves. Et comme il n’avait point de confident, rien de lui, — rien ! — ne restait en ce monde. C’était une mort complète, plus qu’une mort, c’était un naufrage dans le néant. Nulle trace ne devait survivre à son trépas ; il allait disparaître tout entier comme ces hérétiques dont on brûlait les cadavres au temps de barbarie, pour ensuite disperser leurs cendres aux vents.

À cette heure suprême, il se repentit amèrement d’avoir donné sa vie à un dévoûment vulgaire.