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Alors, il poussa un cri terrible ; ses yeux se rougirent jusqu’à paraître pleins de sang, son haleine brûla le visage du marquis, tandis que ses ongles labouraient furieusement sa peau.

Ce fut une lutte effroyable et comme on en voit parfois seulement dans ces maisons où des malheureux, pour un pauvre salaire, s’exposent aux attaques formidables des fous furieux. Angus, poussé par un délire qui atteignait son paroxysme, frappait, déchirait, mordait ; on eût dit un tigre délivré de sa chaîne. — Rio-Santo essayait vainement de le contenir. Ne pouvant rendre coup pour coup, et bornant sa résistance aux moyens de la plus stricte défensive, il recevait à chaque instant de terribles atteintes.