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sentiment était fort. Son amour seul, qui était fort aussi, s’éteignait dans l’inconstance.

Angus, après avoir prononcé ses dernières paroles, se retourna dans sa couche comme pour s’endormir. Rio-Santo respira. — Mais presque aussitôt un frémissement convulsif s’empara de tous ses membres, tandis que sa pâleur devenait plus livide.

Le laird venait de se dresser sur son séant.

Rio-Santo s’approcha du lit doucement, releva ses manches et serra la ceinture de sa robe, comme s’il se fût préparé à une lutte désespérée.

Le laird, cependant, souriant sous les poils