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entrevue avec le commissaire de Bishopsgate-Street.

On sait que la Cité de Londres est un état dans l’état, ceci à tel point que si fantaisie prend à Sa Majesté d’entendre l’office à Saint-Paul, elle est obligée d’envoyer demander au lord-maire les clés de la Cité, — laquelle n’a point de portes.

On apporte lesdites clés, — qui sont fausses, si jamais clés le furent, — à S. M., de l’autre côté de Temple-Bar, dans le Strand. Le roi, — ou la reine, les louche et passe.

Et les merciers de Freet-Street se drapent dans le contentement de leur stupide orgueil. Ne traitent-ils pas de puissance à puissance