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Aussi, nombre de gens se brisent la cervelle, se torturent la mémoire pour se rendre compte de ces passagères ressemblances qui les frappent soudain et qu’ils n’avaient jamais aperçues ; ils se demandent laborieusement à qui ressemble cet homme, à qui ressemble cette femme, qui ressemble positivement à quelqu’un de leurs connaissances. Ils cherchent et ne trouvent point. Comment trouveraient-ils ? Hier, il y avait un abîme entre le modèle et la copie ; demain cet abîme, fortuitement comblé, sera recreusé plus profond. Ces deux visages auxquels un jeu de lumière, un sourire, une boucle dérangée, donnent une mutuelle et surprenante analogie, sont notoirement dissemblables : c’est le blanc et noir, le beau et le laid.