Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 06.djvu/17

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

haut, sans plis, relevant le sein et s’ajustant à une robe dépourvue de draperies, cadrent mal avec les grands traits et jettent du ridicule sur ces visages de reines qui ont besoin de l’éclat satiné des bandeaux, des reflets alternés des tresses ou de ces longues masses de boucles élastiques auxquelles peuvent seules suffire les opulentes chevelures de nos dames, et qu’on nomme pour cela des anglaises sur le continent. Il faut encore à ces visages les larges plis d’une robe disposée selon l’art, depuis que ne sont plus à la mode les lignes sévères de la draperie antique.

La jeune fille du portrait eût été plus belle encore peut-être avec notre costume moderne, mais sa toilette de 1815 lui allait bien,