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Tout-à-coup le chien tressaillit brusquement et aboya. — En même temps, Bembo sentit sur le revers de sa main un souffle tiède, mais si faible !…

Rio-Santo vivait. Le cavalier Bembo baisa la main qui avait senti le souffle. Il était prêt à défaillir de joie. — Lovely, dressé sur ses quatre pattes tendues, regardait toujours son maître et gémissait doucement.

Lorsque Bembo voulut sentir encore ce bienheureux souffle qui venait de lui mettre à l’âme tant d’allégresse, Rio-Santo ne respirait plus. Bembo mit la main sur son cœur, le cœur ne battait plus.

— Il vit, mon Dieu ! il vit ! pensa le jeune