Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 06.djvu/165

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


C’était là un présage certain. La lutte allait commencer. — Angelo était dans le petit passage qui conduit à Belgrave-Lane.

Il gagna la rue en courant, et ce fut pour voir qu’un providentiel hasard avait rendu pour cette fois son intervention superflue.

La porte du lord’s-corner était ouverte. Un carrosse sans armoiries stationnait devant le seuil. À l’instant où Bembo arrivait dans la rue, armé et résolu à pénétrer dans la petite maison de gré ou de force, il vit deux valets descendre le perron, portant dans leurs bras l’homme au carrick bordé de fourrures. Ce dernier ne donnait aucun signe de vie.

Les deux valets le hissèrent à grand’peine