Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 06.djvu/154

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Bembo pressa son front entre ses mains. Un irrésistible mouvement le poussait vers cette maison maudite où un crime infâme allait s’accomplir, mais l’idée d’abandonner le marquis, ne fût-ce qu’un instant, l’arrêtait. La veille, en effet, il avait cru voir Rio-Santo faiblir dans sa dernière lutte avec le malade, et il savait que jamais sa présence n’avait été plus nécessaire.

Il revint vers la porte et plaça de nouveau son œil à la serrure. — Le marquis et le fiévreux étaient tous deux immobiles.

Ceci fut un grand malheur. Si Bembo, en effet, fût demeuré un instant de plus à la fenêtre, il n’eût point jugé nécessaire d’abandonner sa faction.