Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 06.djvu/135

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

deux, parce que son cœur avait bonne envie de se prendre. Mais Bembo était un cavalier de tact. Il avait senti bien vite le ridicule de sa conduite. En vérité, nous le disons, de même qu’il n’y a, pour pleurer aux drames de Shakspeare que les filles rougeaudes des petits merciers du Borough, de même il n’y a que l’héritier endimanché de quelque squire campagnard pour prendre au sérieux nos amours de bonne compagnie.

Si l’on était méchant, on pourrait affirmer qu’après cent cinquante intrigues nouées et dénouées de manière ou d’autre, l’âme d’une grande lady est toujours pure et virginale comme devant. Ce n’est pas avec l’âme que pèchent Leurs Seigneuries.