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tern, soudoyé par l’intendant Paterson, et le lord’s-corner appartenait à Sa Seigneurie le comte de White-Manor.

Il y avait deux jours déjà qu’elle s’était éveillée un matin, la pauvre douce enfant, dans cette chambre inconnue, des fenêtres de laquelle on ne voyait rien, sinon la toiture en terrasse d’Irish-House et les branches noires de quelques arbres dépouillés : il y avait deux jours qu’elle n’avait vu Clarv, sa sœur tant aimée, deux jours qu’elle n’avait vu Stephen. La pièce où elle se trouvait était belle, ornée de grandes glaces et de beaux tableaux aux cadres dorés. Son lit avait des tentures de soie, dont les miroitants reflets éblouissaient la vue. Sur les sofas on voyait d’opulentes étoffes de