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en sursaut. Lorsque ses paupières se soulevèrent, ce furent les doux yeux d’Anna Mac-Farlane qui brillèrent à la lumière du soleil.

Elle sourit à son réveil, comme font tous les enfants, et mit ses deux mains devant ses yeux, que blessaient les rayons trop ardents de la lumière. Ce geste fut mignon et gracieux ; Bembo eut un sourire en le remarquant. Il se crut en même temps obligé de reconnaître que jamais il n’avait rien vu de charmant comme ces deux petites mains, s’efforçant de voiler ce jeune et candide visage.

Anna, nous avons à peine besoin de le dire au lecteur, était là par les soins de Bob Lan-