Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 06.djvu/113

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

trois mille guinées à l’ancien propriétaire d’Irish-House. Comme il y avait trois arbres, cela donnait vingt-six mille francs pour chaque pied.

On ne saurait acheter trop cher l’avantage de murer sa vie privée.

Les trois arbres, transportés à grands frais dans la petite cour et plantés lorsque leur crue était déjà fort avancée, avaient peu profité depuis lors. Ils étalaient au devant des fenêtres d’Irish-House leur maigre feuillage ; l’hiver, ils entrechoquaient leurs branchages étiques, voile transparent, suffisant pour dérouter le regard fixé sur Irish-House, mais incapable d’empêcher les curieux de cette