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sement défendue. — Aux heures des repas, on trouvait Rio-Santo dans son cabinet ; les mets qu’on lui apportait étaient enlevés le lendemain presque intacts.

Depuis ce jour aussi, le cavalier Angelo Bembo rôdait sans cesse aux alentours de la chambre où était couché le laird. Il avait aperçu deux ou trois fois Rio-Santo sans pouvoir l’entretenir, et l’air de lassitude infinie, l’expression de découragement amer qui remplaçaient le calme hautain ordinairement assis sur le visage du marquis, firent naître chez Bembo une inquiétude qui ne put manquer d’aller croissant chaque jour.

Un seul homme, le docteur Moore avait parfois accès dans le cabinet de Rio-Santo. Le