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ne me crois point le droit de vous rien cacher…

Comme je vous l’ai déjà dit, ses leçons faisaient sur moi peu d’effet. Je ne haïssais point le vice, parce que j’ignorais la vertu, mais j’accueillais froidement sa parole, et les images séduisantes qu’il me traçait parfois avec une éloquence pleine d’entraînement n’impressionnaient en rien mon esprit ni mon cœur.

Il s’en étonnait, et, cherchant la cause de cette inerte résistance ailleurs qu’en moi, enfant sans défense et sans volonté de repousser le poison offert et inconnu, il s’en prenait à mes maîtres, qu’il croyait infidèles à ses instructions, il les chassait, et les remplaçait