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— Bravo ! miss Suky ! à la bonne heure, s’écria mon père, qui me surprit au moment où j’essayais de me voir tout entière au moyen des réflexions combinées de deux glaces ; — à la bonne heure, ma fille ! admirez-vous… Dans peu, Dieu merci, j’espère qu’il y aura bien des lords pour vous regarder et vous admirer.

La honte d’avoir été surprise ainsi, honte naturelle, je pense, milord, et qui nous vient à nous autres femmes, indépendamment de toute leçon, amena le rouge à mon front.

— Pourquoi rougir, Suky ? reprit mon père ; à coup sûr ces couleurs vous rendent encore plus belle, mais ce que vous faites là est bien, et il n’en faut point rougir… Le premier, le