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pas. C’était un grand et magnifique appartement, tapissé de velours rouge et tout entouré de tableaux rares. Il y avait un beau piano, une harpe, des livres richement ornés sur le tapis des tables, et des albums ouverts sur le piano, sur les guéridons, partout.

Les tableaux étaient des sujets mythologiques, traités dans un sentiment de volupté abandonnée ; les albums… Milord, il y a huit jours que j’ai appris à rougir, et je ne puis vous dire ce qu’il y avait dans les albums.

Tout cela frappa mes yeux et produisit sur moi une première impression tout agréable. J’admirai les belles nymphes, couchées au milieu de paysages splendides ou montrant les contours divins de leur corps à travers l’eau