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de Tempérance, et ce désir, augmenté par une vague inquiétude sur le sort de la pauvre fille, fut plus fort que ma timidité.

J’interrogeai la nouvelle venue, qui se prit à sourire et prononça quelques mots en une langue étrangère. Elle ne savait point l’anglais.

Elle commença aussitôt ma toilette. Les habits dont elle me revêtit n’étaient point mes habits de la veille. C’était une belle robe neuve, dont la ceinture de soie emprisonnait étroitement ma taille, libre jusque-là de tout lien. Elle peigna et frisa mes cheveux, qui, pour la première fois, tombèrent en symétriques anneaux le long de mes joues.