Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/76

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

mère, que vous me rendez, pour ainsi dire, et que vous me montrez derrière un voile que je n’avais pas su entièrement soulever… Oh ! merci pour elle et pour moi, milord… voici que vous venez de m’apprendre que je ne vous aime pas assez encore !…

Elle leva sur Brian ses beaux yeux pleins de tendresse et de gratitude infinies.

— Quant à Ismaïl, reprit-elle ensuite, vous vous trompez, milord, il était mon père… mais c’était un homme qui, autant que j’en puis juger par mes souvenirs combinés avec le peu d’expérience acquise pendant ces derniers jours, avait des idées et des principes bien différents de ceux des autres hommes… Il ne croyait à rien, il se raillait de tout ; et