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sera ni longue ni difficile à faire ; je voudrais le parier… Cela suffit, miss Suky, ajouta-t-il tout haut. Je sais ce que je voulais savoir, et je vous rendrai votre bijou.

Il s’assit auprès de moi, tournant et retournant le médaillon entre ses doigts, comme s’il eût voulu l’ouvrir. — Moi, je n’avais pas même soupçonné qu’il pût être creux.

Au bout de quelques minutes, durant lesquelles il m’entretint de choses frivoles, son doigt pressa par hasard le ressort du secret et le médaillon s’ouvrit.

Je poussai un cri de surprise.

— Ah ! ah ! Suky, dit-il, vous ne vous attendiez pas à cela.