Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/410

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

mettre à même un jour de leur rendre tout le bien qu’elles m’ont fait.

Car ce fut pour moi une consolation suprême que de rencontrer par hasard un peu de bonté sur mon chemin. Cela me redonna de la force et de l’espoir. Cela me montra l’avenir et le monde sous un aspect moins lugubre.

J’achetai du pain avec l’argent des deux jeunes filles. Quand je n’eus plus rien, je chantai dans Cheapside, le soir, devant une taverne où s’assemblaient des marchands de la Cité. On me donna d’abord plus qu’il ne me fallait, mais la foule se groupait autour de moi. — Les hommes de la police me défendirent de chanter.