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le gentleman après m’avoir attentivement examinée.

— De faim ! répétèrent en tressaillant les deux enfants.

L’aînée me passa aussitôt ses bras autour de la taille ; je vis des larmes dans les yeux de la plus jeune.

— Oh ! Stephen, s’écria cette dernière ! il faut l’emmener chez votre mère.

— L’emmener tout de suite, ajouta l’aînée qui m’entraînait déjà.

Celui qu’elles appelaient Stephen les arrêta et continua de m’examiner froidement. Il y avait de la bonté dans ses traits, mais une